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L’AFJE, active aux 4 coins du territoire français

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Malgré la crise sanitaire, les délégations en région maintiennent le cap pour étendre le rayonnement de l’AFJE et de la profession de juriste d’entreprise. Elles redoublent d’efforts pour continuer à proposer une offre d’événements et de formations. Mais toutes attendent avec impatience l’heure où la convivialité, valeur chère à l’AFJE, pourra reprendre ses droits.

Par Carine Guicheteau

Pour commencer, pouvez-vous nous présenter votre délégation ?

Charlotte Maillon (CM) : la délégation calédonienne a été créée il y a un peu moins de deux ans. Nous sommes quatre au bureau et nous comptons une petite vingtaine de membres. Nous estimons qu’une trentaine de juristes d’entreprise sont présents sur l’archipel. Nous avons la chance d’être une petite délégation et de bien connaître nos membres. Cela nous permet d’organiser régulièrement des ateliers de formation conviviaux, avec la venue d’intervenants sur des thèmes variés : droit des contrats, assurances, concurrence… La Nouvelle-Calédonie bénéficie d’un statut sui generis instauré par les accords de Nouméa du 5 mai 1998 et, à ce titre, d’une autonomie juridique partielle. Bien que le droit calédonien et le droit métropolitain présentent de grandes similitudes, cet écart tend à se creuser au fil des réformes métropolitaines. L’un de nos objectifs est notamment de nous informer de ces évolutions métropolitaines. Par exemple, l’un de nos prochains ateliers, en partenariat avec l’université de Nouvelle-Calédonie, portera sur la réforme du droit des contrats en métropole vs droit des obligations en Nouvelle-Calédonie, avec un focus sur la notion de déséquilibre significatif dans le contexte de notre territoire : caractère insulaire, peu d’opérateurs et peu de concurrence…

Quelles sont vos satisfactions en tant que délégué régional ?

CM : l’adhésion rapide d’une grande partie des juristes d’entreprise du territoire à notre délégation est une grande source de satisfaction et de motivation. Nous avons su développer un réseau soudé et convivial et fédérer nos problématiques et objectifs communs.

Quelle est l’image du juriste d’entreprise dans votre région ? 

CM : nous constatons régulièrement que le métier de juriste d’entreprise est encore méconnu. L’un de nos objectifs est de nous fédérer afin de faire rayonner notre profession, tant auprès des étudiants que des autres professionnels du droit. Ainsi, nous avons participé pour la 1re fois à la nuit du droit 2020 : nous y avons non seulement présenté notre métier, mais nous avons également monté une petite pièce de théâtre en partenariat avec les avocats, les magistrats, les huissiers… afin de présenter aux étudiants de manière ludique les rôles de chacun dans la survenance d’un litige en entreprise. Le rôle du juriste d’entreprise est mal appréhendé, y compris par les autres professionnels du droit ! C’est révélateur du besoin, pour les acteurs du droit, d’être davantage en prise avec les réalités juridiques et stratégiques de l’entreprise. Il nous apparaît aujourd’hui essentiel de nous rapprocher davantage via une grande profession du droit partageant la même déontologie, et bénéficiant de la confidentialité des échanges.

Quels sont vos projets et ambitions pour votre délégation ?

CM : notre délégation aussi est toute jeune. Nous sommes en phase de développement des relations avec les institutionnels. Aujourd’hui, notre principal objectif est de promouvoir notre rôle auprès de ces parties prenantes. Notre rayonnement passe par un développement accru des partenariats durables.


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